Résumé de « La psy » :

« Jeunes mariés, Tricia et Ethan recherchent la maison de leurs rêves. Alors qu’ils visitent un manoir isolé ayant appartenu au docteur Adrienne Hale, une psychiatre renommée disparue sans laisser de trace quatre ans plus tôt, une violente tempête de neige les piège sur place.

Et la maison n’a rien d’un cocon rassurant… Il y a ces empreintes de pas récentes sur le parquet, ces bruits à l’étage, comme si quelqu’un vivait là. Pire encore : Tricia découvre une pièce secrète qui renferme les enregistrements audios de chaque patient du docteur Hale.

La jeune femme les écoute les uns après les autres, tard dans la nuit. La toile de mensonges ayant conduit à la disparition de la psy se dévoile lentement. Mais déterrer de vilains petits secrets est un jeu dangereux, et lorsque Tricia écoute le dernier enregistrement, il est déjà trop tard… »

Auteure: Freida McFadden

Maison d’édition (édition anglaise): City

Nombre de pages (édition anglaise): 384

Genres: Thriller

Mon avis:

Après ma déception avec la lecture de La prof, j’ai tout de même décidé de découvrir un autre livre de Freida McFadden. Heureusement, cette fois-ci, La psy m’a davantage convaincue ! Dès le départ, on retrouve l’ambiance angoissante caractéristique de l’auteure et les plot twists surprenants sont également au rendez-vous. 

Une maison peut-être pas si abandonnée qu’il n’y paraît :

La psy met en scène Tricia et Ethan, un jeune couple à la recherche d’une maison dans laquelle emménager. Au cours d’une de leurs visites, un blizzard force les deux personnages à passer la nuit dans la demeure dans laquelle ils avaient initialement rendez-vous avec leur agente immobilière.

Manque de chance, cette dernière ne se montre pas et la bâtisse s’avère complètement isolée au milieu de nulle part. En apparence, la maison paraît abandonnée, pourtant, la lumière allumée à l’étage, les traces de pas, la nourriture dans le frigo ou encore les mystérieux bruits semblent leur prouver tout le contraire.

Durant leur exploration, ils découvrent qu’il s’agit du manoir d’Adrienne Hale, une psychiatre ayant mystérieusement disparue plusieurs années en arrière. Lorsque Tricia découvre les enregistrements audios de toutes les séances de cette psy, elle ne peut résister à l’envie de les écouter et d’en apprendre plus sur cette dernière…

Ainsi, La psy nous plonge au cœur d’un huis clos obscur. J’ai apprécié cette ambiance sombre et angoissante présente dès le début du récit jusqu’à la fin. Les chapitres alternent entre le récit de Tricia et Ethan prisonniers dans le manoir et la découverte des anciennes séances de la psy grâce à l’écoute des cassettes. Ces enregistrements permettent de découvrir plusieurs patients aux histoires troublantes. 

De plus, la plume reste quant à elle la même que dans la trilogie de La femme de ménage. Il s’agit d’une écriture relativement simple sans recherche particulière au niveau de la langue, mais qui permet une lecture fluide et prenante.

Des rebondissements créant un récit machiavélique : 

Machiavélique est vraiment le terme parfait pour qualifier cette lecture suite à ses nombreux plots twists. Ces derniers s’avèrent fortement liés à la psychologie des personnages et permettent de relier les passages dédiés aux enregistrements audios de la psy avec le récit principal de Tricia et Ethan. Dans ce livre, les révélations se basent notamment sur les faux-semblants et le mensonge. 

Cependant, j’ai toutefois remarqué certains aspects négatifs qui relèvent de ma perception personnelle. Malheureusement, je n’ai  pas vraiment réussi à m’attacher aux personnages. De plus, certains rebondissements, bien que surprenants, m’ont paru manquer de cohérence par rapport au début du récit. Cela n’entrave toutefois pas le caractère addictif du récit.

En bref, La psy est un thriller psychologique machiavélique et addictif comportant bon nombre de rebondissements surprenants malgré certains légers inconvénients.