Résumé de « La prof » :

« Chaque matin, Eve se lève et embrasse tendrement son mari, Nate. Ils partent au travail ensemble, au lycée où elle enseigne les mathématiques et où Nate est professeur d’anglais. Une vie parfaite, réglée comme du papier à musique. Tranquille.
Pourtant, l’année dernière, l’école a été secouée par un scandale. Un professeur a été licencié parce qu’il aurait eu une liaison avec Addie, une élève. Et cette année, cette élève se retrouve dans la classe d’Eve et dans celle de son charmant mari.
Comme tout le monde, Eve sait que l’on ne peut pas faire confiance à la jeune fille, une menteuse invétérée qui fait du mal autour d’elle. Et quand la prof commence à comprendre qui est véritablement Addie et ce qu’elle cherche à cacher, il est déjà trop tard… »

Auteure: Freida McFadden

Maison d’édition (édition anglaise): Poisoned Pen Press

Nombre de pages (édition anglaise): 400

Genres: Thriller

Mon avis:

J’avais beaucoup aimé la trilogie de La femme de ménage de la même auteure, ce pourquoi j’avais envie de découvrir ces autres thrillers. Malheureusement, le livre La prof a, pour moi, été une déception. Je n’ai, en effet, pas été convaincue par l’histoire et n’ai pas réussi à retrouver l’ambiance des autres ouvrages. 

Une intrigue qui prend du temps à se mettre en place :

La Prof se déroule cette fois-ci au sein du milieu scolaire. Nous y suivons Addie, une lycéenne soupçonnée d’avoir eu une liaison avec l’un de ses professeurs licencié depuis. Eve, de son côté, enseigne les mathématiques. Lorsqu’elle découvre, à la rentrée, qu’Addie est non seulement dans sa classe mais également dans celle de son mari, Nate, professeur d’anglais dans le même lycée, cette dernière est prête à tout pour découvrir les intentions de cette élève. D’autant plus lorsqu’elle semble remarquer un rapprochement entre Addie et son mari…

Contrairement à La femme de ménage, j’ai cette fois-ci trouvé que le côté “thriller” mettait bien trop de temps à s’installer. Le roman se concentre au départ sur le quotidien d’Addie, Eve et Nate, on peine ainsi à comprendre où souhaite nous mener l’auteure. Il faut dépasser les 200 premières pages pour retrouver l’ambiance des autres livres.

De plus, je n’ai pas particulièrement su m’attacher aux personnages de par leurs actions et leur caractère assez superficiel, particulièrement celui d’Eve.

En outre, je ne m’attendais pas à ce que le récit traite de thématiques aussi importantes. Sans divulgâcher le roman, il est entre autres question d’harcèlement, de manipulation et de relations malsaines. Cependant, certains comportements, bien que dénoncés au cours du récit, ont été trop banalisés à mon goût, ce qui m’a dérangée.

 Une ambiance « thriller » finalement présente:

Passé la moitié du livre, le suspense commence tout de même à apparaître. Vers la fin du roman, on retrouve les retournements de situation caractéristiques de l’auteure. Pourtant, je dois avouer que le plot twist final ne m’a pas convaincue, je ne l’ai pas trouvé cohérent et, à nouveau, assez problématique.

Ainsi, on retrouve finalement un peu de l’atmosphère que Freida McFadden a instauré dans La femme de ménage, bien que certains mécanismes romanesques utilisés par l’auteure s’avèrent relativement similaires à ses autres récits. La plume reste malgré tout simple et addictive contribuant à rendre la lecture fluide.

Le niveau d’anglais:

J’ai lu ce roman dans sa version anglaise (The teacher) et, comme tous les livres de Freida McFadden que j’ai pu découvrir, le niveau d’anglais est très accessible, facile à comprendre et sans terme compliqué. 

En bref, La prof n’a pas su me convaincre de par la façon dont les sujets sont traités et le côté thriller tardif, mais il pourrait bien plaire à toute personne appréciant le style de Freida McFadden.